GoLiver Therapeutics lauréate de l’appel à projets
« Plan de relance pour l’industrie – Secteurs stratégiques »
pour son projet de plateforme de bioproduction industrielle,
avec à la clé, un biomédicament à partir de cellules souches
Ce projet a pour objectif de fabriquer, en France, un biomédicament à partir de
cellules souches pluripotentes pour le traitement des insuffisances hépatiques
sévères, actuellement sans solution thérapeutique autre que la greffe de foie.
Nantes, le 18 mars 2021 – GoLiver Therapeutics, start-up spécialisée dans le développement de
Médicaments de Thérapie Innovante, est lauréate de l’appel à projets « Plan de relance pour
l’industrie – Secteurs stratégiques » mis en place par le Gouvernement pour soutenir l’investissement
et la compétitivité de l’industrie française.
Souveraineté industrielle et sanitaire
GoLiver Therapeutics, qui a mis au point un biomédicament consistant en une solution injectable de
cellules hépatiques, allogéniques et congelées, fabriqués à partir de cellules souches pluripotentes, a
pour ambition de mettre sur le marché un médicament de thérapie innovante, à un prix raisonnable et
à un coût de fabrication faible et maîtrisé, grâce au développement d’une chaîne de production
industrielle. Cet investissement de 2 millions d’euros, soutenu à 50 % par France Relance, finance en
partie cette étape capitale, et salue également le déploiement de capacités en bioproduction en
France, indispensables à la sécurisation de ses approvisionnements en solutions thérapeutiques.
La thérapie cellulaire mise au point par la start-up propose une médecine régénérative pour traiter :
– Les insuffisances hépatiques sévères sans solution thérapeutique autre que la greffe de foie,
seul traitement curatif reconnu pour les maladies hépatiques au stade terminal ;
– Les maladies chroniques du foie telles que la stéatose hépatique non alcoolique (NASH).
En permettant à des patients de vivre sans greffe de foie et avec leur propre foie régénéré, la solution
thérapeutique de GoLiver Therapeutics soulagera le système de santé en manque de greffons et
permettra aussi la réattribution des greffons à d’autres. Enfin, la start-up table sur une réduction
drastique du coût par patient.
Cette subvention intervient alors que la jeune pousse est à un moment crucial de son
développement : passer la production de son biomédicament à l’échelle industrielle afin de fabriquer à
grande échelle et produire des lots cliniques. Ceux-ci permettront d’avancer le dossier de demande
d’essai clinique de phase I/IIa pour lequel un protocole d’accord de partenariat avec l’hôpital Paul
Brousse, premier centre de greffe de foie en France, a déjà été signé.
« Au stade de développement où nous sommes actuellement, trouver des financements privés n’est
pas simple car notre technologie est véritablement révolutionnaire mais récente dans l’industrie
pharmaceutique. En général, les investisseurs préfèrent accompagner les biotechs à un stade plus
avancé et/ou avec des technologies de production déjà éprouvées. Le fait de pouvoir compter sur des
fonds publics pour passer ce cap est un véritable booster pour notre développement en France et
nous remercions le Gouvernement d’avoir décidé de consacrer des fonds importants à notre secteur
stratégique, et d’avoir retenu notre projet. La thérapie cellulaire aujourd’hui, c’est un peu l’ARNmessager il y a 10 ans.
On pensait qu’il y avait un potentiel mais il fallait construire une nouvelle industrie pharmaceutique et ça ne faisait pas rêver les investisseurs, alors qu’aujourd’hui il a permis
de développer en un temps record les premiers vaccins pour lutter contre le coronavirus.
Nous sommes convaincus que la thérapie cellulaire, et les cellules souches pluripotentes en particulier, vont
révolutionner la prise en charge des patients. Si GoLiver Therapeutics est focalisée sur les maladies
du foie, la thérapie cellulaire pourra offrir des solutions pour soigner d’autres organes. Nous pensons
que la France a tous les atouts pour s’imposer comme l’un des leaders dans les biomédicaments.
Nous souhaitons y contribuer à notre mesure, car c’est en France que nous voulons écrire le futur de
GoLiver Therapeutics et espérons attirer des investisseurs visionnaires et audacieux comme nous »
indique Tuan Huy Nguyen, Président de GoLiver Therapeutics.
« On recourt à la greffe du foie en cas d’insuffisance hépatique terminale. Le patient doit ensuite
prendre un traitement immunosuppresseur à vie pour moduler les déficiences immunitaires et ainsi
réduire le rejet du greffon. Il existe des effets secondaires de ce traitement. Quelle alternative à la
greffe ? Une médecine régénératrice des insuffisances hépatiques sévères est prometteuse pour
éviter la greffe. Goliver Therapeutics propose une voie se basant sur la capacité des cellules du foie à
se régénérer, c’est un traitement d’avenir » se réjouit André Le Tutour, Vice-Président de
TransHepate, la Fédération Nationale des malades et transplantées hépatiques et PrésidentFondateur de l’Association Régionale TransHepate Bretagne Ouest au CHU de Rennes.
A propos de GoLiver Therapeutics – https://golivertx.com/
GoLiver Therapeutics est une start-up créée en 2017. Spin-off de l’Inserm et de l’Université de Nantes. Elle est
spécialisée dans le développement de Médicaments de Thérapie Innovante pour répondre à un besoin médical
urgent non satisfait en transplantation. GOLIVER THERAPEUTICS a pour ambition de devenir un leader mondial
majeur dans la médecine régénérative en s’attaquant à la régénérescence hépatique en initiant les premières
études cliniques et en délivrant sur le marché le premier biomédicament innovant pour traiter les maladies du foie
sans greffe grâce à des cellules souches pluripotentes différenciées.
Distingué par le Sceau d’excellence de la Commission européenne en 2020, identifiée par le magazine
Challenges parmi les ” 100 start-up où investir ” en 2019, GoLiver Therapeutics est lauréate du France French
Transfer Invest 2019, du French Tech Seed en 2019, du Grand Prix National i-LAB 2016 en biotechs de la santé
et lauréate ” émergence ” i-LAB 2015. Sa R&D est soutenue par des dispositifs de financement de la BPI et le
Fonds Européen de Développement Régional des Région Pays de la Loire (FEDER, Décembre 2018-Décembre
2019, 400 k€) pour réussir les premières étapes de l’industrialisation de son procédé de bioproduction.
Contact presse
Florence Portejoie I Mob : 06 07 76 82 83 I fportejoie@fp2com.fr